L’application Elyze, sorte de « Tinder » de la présidentielle, qui permet à l’utilisateur d’identifier le candidat à l’Elysée qui se rapproche le plus de ses idées, explose. L’appli, créée par des étudiants, fait aussi l’objet de nombreuses polémiques et d’une surveillance de la CNIL.
Déferlement médiatique, nombreuses polémiques, essor fulgurant… L’application Elyze destinée à réconcilier les jeunes avec la politique fait beaucoup parler d’elle.
Portrait de cette appli, désormais sous l’oeil de la CNIL, créée par deux étudiants, qui n’imaginaient sans doute pas un tel engouement.
Lancé début janvier, Elyze, c’est un peu le « Tinder » (application de rencontres) de la présidentielle. L’utilisateur choisit les propositions qui le concernent le plus ( « réduire le nombre de fonctionnaires », « créer un vice-premier ministre de l’écologie », « reconnaître le vote blanc », « ne pas participer aux Jeux Olympiques », « supprimer la contribution à l’audiovisuel public » etc.), en « swipant » (balayer l’écran), pour découvrir de quel candidat il est le plus proche.
L’application cartonne : elle est en tête des téléchargements en France dans la catégorie « news et magazines » depuis début janvier et la 13e dans le monde (spécialisée dans l’analyse des données mobile). Elyze revendique plus d’un million d’utilisateurs, en quinze jours.
C’est une jeune femme prénommée Elise, qui hésitait à voter pour les prochaines élections, qui a inspiré l’application – qui est aussi un clin d’oeil à son prénom et à l’Elysée. Son objectif : réconcilier les jeunes avec la politique.