Effet Ghibli : ChatGPT explose grâce à l’IA, mais l’ombre du droit d’auteur plane

L’intelligence artificielle a franchi un nouveau cap avec l’apparition de la fonctionnalité de génération d’images dans le style du Studio Ghibli sur ChatGPT. Cette innovation a provoqué un engouement massif, propulsant le nombre d’utilisateurs actifs de la plateforme à des niveaux record.

L’effet « Ghibli », comme il a été surnommé, a inondé les réseaux sociaux d’images inspirées des films emblématiques de Hayao Miyazaki, entraînant une augmentation spectaculaire du nombre d’utilisateurs et de téléchargements de l’application ChatGPT. Les chiffres de Similarweb et SensorTower témoignent de cette croissance fulgurante, avec des millions de nouveaux utilisateurs en un temps record.

Cependant, cette popularité a entraîné des problèmes de serveur, provoquant des ralentissements et des pannes. Sam Altman, PDG d’OpenAI, a prévenu que d’autres perturbations étaient à prévoir.

Au-delà de l’aspect technique, cette vague créative soulève des questions juridiques. Le style Ghibli étant très reconnaissable, des interrogations sur le droit d’auteur émergent. Bien que la loi protège les œuvres spécifiques et non les styles, le flou juridique persiste. Les propos passés de Hayao Miyazaki, exprimant son dégoût envers l’IA, ajoutent une dimension éthique au débat.

L’effet Ghibli illustre le dilemme actuel : célébrer l’innovation ou s’inquiéter de son impact sur la création artistique et le respect des droits des créateurs ? La frontière entre hommage et appropriation reste floue, alors que l’IA redéfinit les limites de l’imagination.